Le vent se lève sur les branches échevelées
un peu comme la marée dans tes yeux
La sève jaunie sur l’écorce mouillée
coule sur mes pieds nus
elle m’inonde de tes baisers
Herbes folles ta chevelure
caresse la peau de ta main
sur mon visage
La forêt en silence touffu résonne dans mes os
aurais-je le temps de t’aimer
Tu pars à la dérive
je me noie de toi
les haut-fonds nous déchirent
Sont-ce des algues devenues
ou le sang renouvelé de notre amour
que dire de ces corps assouvis
Passion des douleurs savoureuses
l’écume des eaux nous avale
délire certain de nos désirs
Denis Daviault 22-03-24
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Très bon